La Cave Chaude

En hiver une colonne de buée s’élevait au dessus des arbres au sommet de la colline. Les spéléos alertés virent que la buée sortait d’une petite grotte connue des archéologues. Après plusieurs séances de désobstruction, le courant d’air fut localisé, il venait des éboulis du sol de la grotte. Après plusieurs heures de désob, un passage fut libéré. et une chatière verticale très étroite,  amena dans une  série de salles, plus ou moins vastes.

Première surprise au sol on voit des os de hyènes et d’autres carnassiers puis dans les parois un crane d’ours des cavernes et dans les brèches des dents d’ours . Jean François Tournepiche, paléontologue prévenu, entama aussitôt une fouille  des tanières de hyène.

Par une série de puits, les spéléologues arrivèrent presque au niveau de la Tardoire toute proche et une boue noire  très liquide agrémenta l’exploration. De plus,  un passage fut découvert :  il amenait à une  galerie au sol jonché de poteries et d’objets en bronze, avec des traces de sépultures Tout ceci datant du bronze moyen et final. Un site exceptionnel.

Ne pouvant pas exploiter le site, la DRAC finança une fermeture de cette partie de la cavité tout en  laissant aux spéléologues,  l’accès au reste  à la cavité.  Dans un plus ou moins proche avenir, une  fouille sera effectuée dans le cadre d’un programme reprenant l’ensemble de la colline. José Gomez de Soto inspecta succinctement le site et écrivit  une publication visible sur internet : Un nouveau locus du Bronze final au Bois du Roc à Vilhonneur (Charente): le réseau de la Cave Chaude